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ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIÈCLE.
chargé envers eux de telz cens qui se peult debvoir, que lesd, partyes n'ont peu dire ne declarer quand à present, de ce enquis par lesd, notaires pour satisfaire à l'ordonnance, pour tout et sans autres charges, debtes ne redebvances quelconques, franc et quicte des arrerages dud. cens de tout le passé jusques à huy, icellui quart aud. Bahuche apartenant comme heritier en partye de deffuncte Jehanne Girault, sa mère, vivant vefve de feu Anthoine Bahuche, pour dud. tiers dud. quart dé maison jouir par lesd. Boulle, sa femme, leurs hoirs et ayans cause, comme de chose à eux apartenant. Ceste donation, cession et transport ainsi faictz en faveur dud. mariage desd. Boulle et sa femme, ainsi que dict est, et pour la bonne amityé que icelluy Bahuche leur porte, et aussi que tel est son plaisir et
volonté d'ainsy le faire.....Faict et passé
es estudes des notaires soubzsignez, l'an '1617, le 3oe et penultiesme jour de mars, après midy. Et ont lesd. Bahuche et Boulle signé la minutte des presentes avecq lesd, notaires soubzsignez, laquelle minutte est demeurée par dé vers et en la pocession dud. Morel, l'ung d'iceux. Signé : Turgis, Morel.
Insinué au Châtelet de Paris le 24 juillet 1617.—.(Arch, nat., Y 158, fol. 2 3 2.)
132. — Donation de Marguerite Bahuche à sa nièce , Isabelle de Lavoy. -. 21 mai 1626.
Contrat de mariage d'Isabelle de Lavoy, fille de Pierre Lavoy, orfèvre à Tours, et_ d'Isabelle Bahuche sa femme, nièce de Marguerite Bahuche, femme de Paul Gal­land, receveur général du taillon à Tours, d'une part, et de Samuel Cellerier, mar­chand libraire à Paris, rue Saint-Jacques, |
filsde feu François Cellerier, en son vivant capitaine de la ville de Genève, et de Jeanne des Gouttes, d'autre part.
Parmi les témoins figure Isaac Bernier, peintre du Roi.
Donation par Marguerite Bahuche à la future de 4,5 o o livres en deniers comptants, indépendamment du legs de 900 livres à elle fait par Jacob Bunel, par testament, en date du 5 octobre 1614, et d'un cadeau de 1,100 livres fait par Paul Galland et Mar­guerite Bahuche: (Arch, nat., Y 166, fol.
2 00 V°.)
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1-33. — Claude Sallé, maître peintre. — 4 juin 1601.
Sentence du Châtelet condamnant Claude Sallé, maître peintre à Paris, à rendre à Louis Nantier le brevet d'apprentissage--passé par Anne Nantier, fils de Louis, sans le consentement de son père, permettant aud. Louis Nantier de faire apprendre à son fils tel métier que bon lui semblera. — (Arch, nat., Y 3880.)
Julien de Coustre, peintre de Bruges. — 1602.
Rien de particulier dans ce contrat, sauf la nationalité des époux, ,lous deux originaires de Bruges. Aussi, paraît-il bien certain que le nom du mari est francisé; sa forme primitive devait être quelque cho.se comme de Coster. Notons aussi la présence, parmi les amis témoins au contrat, du tapissier flamand Marc de Comans, qui venait d'installer l'année précédente le premier atelier des Gobelins sur les bords de la Bièvre, dans le voisi­nage de la paroisse Saint-Médard, dont dépend la grande rue Mouffetard où habite le sieur de Coustre. Ce faubourg Saint-Marcel devenait à ce moment le centre d'une importante colonie flamande où les peintres voisinaient avec les tapissiers.